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plus/moins Jean-Luc Mélenchon Jean-Luc Mélenchon|FG 1580
plus/moins Eva Joly Eva Joly|EELV 1690
plus/moins François Hollande François Hollande|PS 53411
plus/moins François Bayrou François Bayrou|MODEM 1170
plus/moins Nicolas Sarkozy Nicolas Sarkozy|UMP 36302
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ÉconomieJean-Luc MélenchonFG
Supprimer les stock-options

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proposition

« Interdiction des stock-options, des LBO et des engagements hors bilan »  
« Le programme du Front de Gauche, L’Humain d’abord », 15/09/2011
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Détail du chiffrage

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déchiffrage

Pour
  • Jean-Luc Mélenchon

  • François Hollande

  • François Hollande

  • Nicolas Sarkozy

  • François Bayrou

  • Jean-Paul Agon

    président-directeur général de l'Oréal

    « En avril, je proposerai au conseil d'administration l'arrêt total du système de stock-options chez L'Oréal, pour tout le monde et dès cette année. […] Les stock-options polluent le débat. […] L'intérêt général n'est pas de baisser les salaires des dirigeants d'entreprise mais d'avoir une fiscalité qui génère plus de redistribution. » AFP, 19-02-2012

  • Yves Barou

    président du Cercle des DRH européens

    « Nous assistons depuis dix ans à une explosion de la hiérarchie des salaires dans l'entreprise. Et avec les stock-options, il y a eu trop d'excès : des attributions trop élevées à un trop petit nombre d'individus, des pratiques peu orthodoxes jouant des fluctuations de la Bourse, des stratégies d'optimisations fiscales peu amènes, et tout simplement le fait de lier la rémunération de dirigeants au cours de l'action les incitant parfois à des choix stratégiques contraires à l'intérêt du corps social. […]  Le corps social ne peut plus accepter que ses dirigeants reçoivent des sommes astronomiques. Si on veut retrouver une cohésion sociale qui reconnaisse les efforts collectifs, on doit réfléchir désormais à des rémunérations qui soient liées aux performances de l'entreprise. » www.latribune.fr, 24-01-2012

  • Jean-Marc Salvanès

    patron de Misceo, conseil en stratégie RH

    « Dans l'opinion publique, les stock-options sont devenues le symbole du capitalisme actionnarial. Plus qu'un avantage salarial, il s'agit de supprimer la coupure symbolique entre salariés et dirigeants. Et cette mesure aura peu d'impact sur la motivation des dirigeants car il y a aujourd'hui d'autres outils plus attractifs comme les actions gratuites. » www.latribune.fr, 24-01-2012

Contre
  • Sébastien Robineau et Sophie Viller

    respectivement docteur en droit et avocate chez Courtois Lebel

    « La pseudo-toxicité des stock-options a été, à nouveau, mise sur le devant de la scène. Les stock-options pourraient être purement et simplement interdites dans les entreprises autres que les PME. Une telle annonce est déconcertante et laisse, en tout état de cause, perplexe. En effet, la vertu moralisatrice des stock-options en tant que complément de rémunération n’est plus à démontrer. Par ailleurs, une telle mesure aurait des effets pervers indéniables. » www.lesechos.fr, 09-03-2012

  • Philippe Frémeaux

    éditorialiste à Alternatives Economiques

    « Venons-en maintenant aux stock-options. Les stock-options sont un moyen d'inciter les dirigeants à créer de la valeur pour les actionnaires. Les dirigeants sont autorisés à acheter plus tard des actions de l'entreprise qu'ils dirigent à un prix fixé au départ, généralement proche du cours au moment où les options sont distribuées. Si le cours de l'action monte, les dirigeants pourront choisir de devenir propriétaires de ces titres au prix fixé. De quoi toucher une substantielle plus-value en les revendant aussitôt. Les stock-options sont une sorte de pourboire donné par les autres actionnaires, qui profitent eux aussi de la montée du cours de bourse. Tout le monde y trouve son compte (enfin, les dirigeants et les actionnaires), sauf quand les premiers, mieux informés, vendent avant qu'une mauvaise nouvelle ne fasse baisser fortement le cours de l'action comme ce fut le cas chez EADS, en 2006.Il est donc dans la logique du capitalisme actionnarial de distribuer des stock-options. […] Est-il légitime que les revenus des dirigeants soient indexés sur les résultats des entreprises ? L'économiste qui croit dans les vertus positives des incitations répondra oui sans hésiter. Le seul problème, mais il est de taille, est que l'incitation ne marche que dans un sens. Traders et dirigeants se comportent comme des chauffeurs routiers qu'on encouragerait à aller toujours plus vite sans les sanctionner en cas d'excès de vitesse ou d'accident. Quand un trader ou un dirigeant prend des risques et gagne, il encaisse bonus et stock-options. S'il perd, il garde son salaire de base, et quand la banque fait faillite, le contribuable vient à son secours. Il faut donc responsabiliser vraiment les dirigeants. Et supprimer ce que les économistes appellent l'aléa moral. Un bon moyen d'y parvenir serait de faire jouer l'incitation dans les deux sens. Par exemple, en contraignant les dirigeants qui acceptent des stock-options de les lever au bout d'une période de temps définie au départ. Si leur gestion a été efficace, tant mieux pour eux. S'ils ont fait des bêtises, tant pis. […] La vraie solution, si l'on veut moraliser les hautes rémunérations, n'est pas de réclamer des codes de bonne conduite au Medef ou de légiférer à la marge, il suffit d'actionner le levier fiscal. C'est ce que vient de faire la Chambre des représentants américaine en votant un taux d'imposition de 90 % sur les rémunérations de plus de 250 000 dollars perçues par les salariés des établissements financiers ayant reçu des aides publiques. » www.alternatives-economiques.fr, 24-03-2009

  • Gunther Capelle-Blancard

    professeur d'économie à l'Université Paris 1, Nicolas Courdec, professeur de finance à Reims Management School et membre du Centre d'économie de la Sorbonne

    « Les stock-options ont longtemps été défendues par les économistes qui y voyaient un moyen efficace pour aligner les intérêts des dirigeants et des actionnaires. Pourtant, depuis les scandales financiers des années 2000, plusieurs études sont venues jeter un doute sur l'efficacité de ces instruments. […] Les économistes y voyaient un moyen efficace pour aligner les intérêts des dirigeants et des actionnaires. […] En théorie, les stock-options incitent donc le dirigeant à agir dans l’intérêt des actionnaires : faire augmenter autant que possible le cours boursier de l’entreprise. […]Récemment, Brooks, Chance et Cline ont examiné plus de 300 000 levées de stock-options réalisées entre 1996 et 2004 dans 7 500 entreprises américaines. Ils analysent les performances boursières sur une période de deux ans, centrée sur la date d’exercice des stock-options par les dirigeants. Sur les douze mois qui précèdent la date d’exercice, les titres s’apprécient de 16 %, puis diminuent de 10 % les douze mois suivants. […]Certains envisagent donc, tout simplement, d’interdire les stock-options. Le problème est qu’ils proposent en général de remplacer cette composante incitative de la rémunération des dirigeants par une autre, encore plus favorable au dirigeant, l’octroi d’actions gratuites. En effet, une action gratuite, quel que soit son prix futur, sera toujours source de gains ! Que faire alors ? La grande majorité des économistes s’accorde sur la nécessité de conserver des mécanismes incitatifs pour les dirigeants. […]Le premier problème est celui du sous-jacent. Les stock-options sont actuellement indexées sur la performance absolue de l’action de l’entreprise alors qu’elles devraient être liées à la surperformance par rapport à un indice boursier : un dirigeant ne devrait pas voir ses stock-options s’apprécier lorsque son entreprise réalise une performance, certes positive, mais équivalente (voire inférieure !) à celle du marché… Cette modification éviterait de plus le repricing fréquent des stock-options. […]Le second problème concerne le moment auquel sont octroyées les stock-options. Généralement, le prix d’exercice est égal au cours du sous-jacent le jour de l’émission. Si le cours de bourse a fortement augmenté au cours des derniers mois, il arrive parfois que le prix d’exercice soit fixé en référence à un cours passé, évidemment plus faible. Cela permet à l’heureux bénéficiaire de ces stock-options anti-datées de réaliser un gain appréciable, même si le cours n’augmente pas au cours de la période de détention des stock-options. » www.telos-eu.com, 01-06-2007

Autre
  • Nicolas Sarkozy

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