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Presse

Les Echos | Sebastien Proto : "Notre chiffrage est tres largement valide"

17 avr 2012

Par Sébastien Proto, membre de l’équipe de campagne de Nicolas Sarkozy

L'Institut Montaigne estime impossible d'anticiper le produit d'une éventuelle taxe sur les transactions financières européennes. Comment parvenez-vous à 3 milliards ?

L'Institut Montaigne part du principe que cette directive européenne ne sera pas appliquée d'ici la fin du prochain quinquennat. Nous ne sommes évidemment pas d'accord. La France soutient cette initiative, comme huit autres Etats, dont l'Allemagne et l'Italie, qui ont demandé une accélération des travaux. Le rendement estimé par les services de la Commission sur cette taxe est d'environ 57 milliards au niveau européen. Pour la France, le rendement est estimé à plus de 5 milliards. En retenant 3 milliards, nous prenons donc une hypothèse de rendement raisonnable.

Le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux apporterait 7 milliards d'euros selon vous, et 4 milliards selon l'Institut Montaigne...

Nicolas Sarkozy est le seul candidat à s'engager sur la poursuite de la réduction des effectifs de la fonction publique, alors qu'aucune baisse des dépenses publiques n'est possible sans cela. Le « 1 sur 2 » sur l'Etat, en tenant compte de l'arrêt des suppressions de postes dans le primaire, c'est 3,5 milliards d'euros d'économies d'ici la fin de la période. Sa mise en oeuvre dans les collectivités territoriales de plus de 30.000 habitants, c'est 2,5 milliards d'économies. Il reste donc 1 milliard d'économies, sur une masse salariale de l'Etat et des collectivités territoriales de 135 milliards. Cela correspond à la poursuite de la politique salariale engagée depuis 2007, avec une priorité donnée à la revalorisation de certains métiers, par exemple les enseignants, et une augmentation maîtrisée du point d'indice.

Plus généralement, quel jugement portez-vous sur cet exercice de chiffrage ?

Nous avons détaillé un effort de 124,5 milliards d'ici 2016, avec deux tiers d'économies sur les dépenses publiques, dans un document qui est le plus précis jamais réalisé dans une campagne présidentielle. Je constate que l'Institut Montaigne valide très largement ce document. Les différences sont faibles, sur un total de 124,5 milliards. La principale tient à la taxe sur les transactions financières, pour laquelle l'Institut Montaigne part du principe que ce sera un échec. Lorsque neuf pays, dont la France, l'Allemagne et l'Italie, la soutiennent, l'échec n'est pourtant pas vraiment le premier scénario ! Quant aux écarts sur la Révision générale des politiques publiques, les faits parlent pour nous puisque nous avons réalisé 15 milliards d'économies sur le quinquennat, ce qui valide nos hypothèses pour la prochaine étape de la RGPP. Dernier point, notre chiffrage comporte une marge de sécurité de 2,5 milliards, parce que nous n'avons pas intégré les économies induites par un certain nombre de mesures, par exemple l'impact sur les comptes de l'Unedic de l'exonération de charges pour inciter à l'embauche des seniors. C'est une protection supplémentaire.

Propos recueillis par Lucie Robequain

Derniers commentaires

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