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Augmenter le budget de la Défense

Dépense budgétaire - 10 900 M € retour

proposition

Porter le budget de la Défense à 2 % du PIB au terme du mandat, soit une augmentation de 10 milliards d’euros.
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chiffrage

Le coût de l’accroissement des moyens de la Défense prévu par Marine Le Pen est estimé à 10,9 milliards d’euros par an en rythme de croisière. Le budget consacré à la mission Défense (31,5 milliards d’euros hors charges de pensions au projet de loi de finances pour 2012, soit 1,5 % du PIB) serait porté progressivement à 2 % du PIB au terme du mandat, selon un rythme annuel de + 0,1 % du PIB (2 milliards d’euros environ). Il s’établirait à 42,4 milliards d’euros en 2017. Le projet de construction d’un second porte-avions, d’un coût total estimé entre 3 et 3,5 milliards d’euros sur une durée de huit années, serait financé par cette augmentation. Voir le détail du chiffrage

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Détail du chiffrage

SOURCES

PLF 2012 – mission Défense

COMMENTAIRE DU CHIFFRAGE

Le Front National propose de « revenir à un effort de défense suffisant en parvenant progressivement sur cinq ans à 2 % du PIB nécessaire à la pérennité des programmes, à la modernisation des matériels et au maintien des effectifs », observant que, « en pourcentage du PIB, notre effort de défense n’a jamais été aussi faible : il est passé de 3,6 % à la fin des années 80 à moins de 1,6 % aujourd’hui ».

Le budget de la Défense est souvent rapporté au PIB, notamment pour effectuer des comparaisons internationales. Divers périmètres sont utilisés selon que sont incluses ou non les dépenses relatives aux anciens combattants, à la gendarmerie nationale (force à statut militaire désormais rattachée au ministère de l’Intérieur), aux charges de pensions, etc.

Pour 2012, le projet de loi de finances soumis à l’examen du Parlement prévoit au titre de cette mission 39,4 Mds€ de crédits de paiement charges de pensions comprises, soit 1,9 % du PIB, et 31,5 Mds€ de crédits de paiements hors pensions, soit 1,5 % du PIB (données du projet annuel de performances de la mission Défense).

Le périmètre retenu par la candidate pour formuler son projet correspond donc à celui de la mission Défense stricto sensu, hors pensions :
- une progression annuelle de 0,1 point de PIB pendant cinq ans pour atteindre 2 % en 2017 représenterait, hors charges de pensions, une dépense additionnelle d’environ 2 Mds€ par an ;
- au terme du quinquennat, le budget de la mission Défense serait porté à 42,4 Mds€, soit + 10,9 Mds€ par rapport au montant inscrit au PLF pour 2012.

A grands traits, le budget de la Défense, hors pensions, est constitué pour plus d’un tiers de masse salariale, pour moitié de dépenses d’équipement et pour plus de 10 % d’autres dépenses, dont celles de fonctionnement courant.

Suite au cadre défini par le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (2008), la loi de programmation militaire (2009-2014) a fixé les grandes orientations de la défense en hommes, infrastructures et matériels. Elle prévoit une enveloppe globale de 185 Mds€ et une vaste restructuration des armées avec la fermeture d’environ 80 unités militaires, le transfert d’une trentaine d’autres et la suppression de 54 000 emplois militaires et civils (2,7 Mds€) sur 320 000.

Le projet de budget pour 2012 prévoit 7 500 suppressions d’emplois sur les 22 000 postes environ qui restent à supprimer pour atteindre cet objectif. L’arrêt des suppressions d’effectifs dès 2012 représenterait le maintien d’une dépense estimée à 1,1 Md€ par an et le retour aux effectifs de 2008 une dépense additionnelle de 1,6 Md€ par an.

Enfin, le projet 2012 du Front national mentionne la construction d’un second porte-avions, dont le coût peut-être estimé entre 3 et 3,5 Md€ étalés sur une durée de 8 années, soit une dépense moyenne lissée annuelle de 400 M€ à partir de 2013 (1,6 Md€ sur la durée du quinquennat). La charge budgétaire induite par le lancement de ce programme trouverait ainsi sa place dans ce projet d’accroissement des moyens dévolus à la Défense.

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déchiffrage

Pour
  • Marine Le Pen

  • Jean-François Copé et Hervé Mariton

    conseiller politique de l’UMP chargé des questions de défense

    Le budget de la Défense ne sera pas sacrifié.  […] L’éventuelle coalition entre le PS et EELV ferait du budget de la Défense une variable d’ajustement.Cela remettrait en cause non seulement la protection des Français mais également les équilibres fragiles qui garantissent aujourd’hui notre Défense et la protection de chacun d’entre nous dans un monde marqué par des bouleversements économiques et géopolitiques majeurs. Cela conduirait à l’affaiblissement de la France et aurait des conséquences économiques dramatiques pour la croissance, l’innovation et l’emploi. » Convention UMP, 20-09-2011

Contre
  • Martine Aubry

    « [Le budget de la Défense n'avait jamais été] dans une aussi mauvaise situation en France aujourd’hui. […] Je ne coupe pas, mais je n’augmente pas. » AFP, 21-09-2011

  • Gérard Longuet

    Ministre de la Défense

    « Les coups de rabot sur la défense sont limités à moins d’1 % des 31,7 Mds€ (hors pensions). » Association des journalistes de défense, 16-11-2011

  • Guy Teissier

    président UMP de la Commission de la Défense à l’Assemblée Nationale

    « [Le budget 2012 est] réaliste, sincère et cohérent dans un contexte économique et financier extrêmement contraint.» www.econostrum.info, 10-11-2011

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