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plus/moins Eva Joly Eva Joly|EELV 1690
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ÉconomieFrançois HollandePS
Séparer les activités des banques

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proposition

Séparer, au sein de chaque établissement bancaire, les activités de crédit et de dépôt des opérations spéculatives. Les CDS à nu et les produits détachés de l’économie réelle seront interdits.
Le changement c'est maintenant, Mes 60 engagements pour la France 26/01/2012
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Détail du chiffrage

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déchiffrage

Pour
  • François Hollande

  • Jean-Luc Mélenchon

  • François Bayrou

  • Jérôme Cahuzac

    président PS de la Commission des finances de l'Assemblée nationale

    « Notre réflexion est donc cohérente : dès lors que l’Etat est, de fait, payeur en dernier ressort et garant de fait à la fois les dépôts et la stabilité d’ensemble du système financier, il doit veiller à mieux maîtriser les risques qui l’engagent. Dès lors, nous n’acceptons pas de garantir des risques sous-estimés ou mal-estimés tels que les produits exotiques dont personne ne comprend les risques voire la nature, les hedge funds non régulés, etc. Ce risque doit être vendu au juste prix à ceux qui jouent avec la Finance, et le juste prix ne peut pas inclure la garantie implicite des Etats. Nous débrancherons donc cette garantie des activités spéculatives par une séparation qui permettra, à la fois, d’identifier de manière autonome la garantie des dépôts et de réduire la taille des acteurs de marché qui rend, en elle-même, nécessaire l’intervention éventuelle de la garantie publique. Ainsi réévalués, ces produits seront sans doute moins échangés par ceux qui payant plus cher, gagneront dès lors beaucoup moins. Débrancher la garantie implicite des Etats des activités spéculatives et déconnectées de la réalité économique encourage dès lors le concept de banque universelle « à la Française », qui allie des activités de dépôt et des activités de financement de l’économie. La réforme que nous proposons est donc cohérente avec l’objectif de préserver l’épargne des Français et le financement de l’économie. Mais qu’on ne s’y trompe pas, nous ne cherchons pas à travers ces mesures à affaiblir les banques françaises qui dans l’ensemble et jusqu’ici ont beaucoup mieux résisté à la crise que les banques anglo-saxonnes. » www.latribune.fr, 18-04-2012

  • Eric Revel

    ancien rédacteur en chef du service éco de TF1 et actuel directeur de LCI,

    « Si un organisme bancaire américain choisissait le premier statut [celui de banque de dépôt], il pouvait bénéficier de l'aide de l'État en cas de problèmes mettant en péril l'épargne des citoyens. En revanche, si un autre organisme choisissait le second statut [celui de banque d'investissement], il n'a[vait] jamais la possibilité d'utiliser les capitaux collectés auprès des épargnants pour financer ses activités boursières. Et surtout, cette banque d'affaires se débrouill[ait] seule, sans l'aide de l'État et donc sans l'argent du contribuable, en cas de difficultés. » Demain, rien ne sera plus comme avant (Editions Ellipses, 2009)

  • Michel Sapin

    chargé du programme de François Hollande

    « Il y a un état d'esprit, un objectif, qui est le même, aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, qui est de sécuriser, en séparant d'une manière ou d'une autre, les activités spéculatives des autres activités. […] En France, vous avez de très grands établissements bancaires de statut mutualiste, il faut donc adapter ce type de réforme, dont l'objectif est de même nature, à la réalité française. […] Il ne s'agit pas de casser les grands établissements français qui sont par ailleurs extrêmement utiles à la fois au financement de l'économie française et aussi au-delà. Il faudra s'adapter. […] Je crois qu'il serait bon que pour l'exercice 2013, les règles nouvelles soient connues. » Déclaration à Reuters, 10-04-2012

  • Eric Revel

    « La banque Lehman Brothers, proclamée en faillite le 15 septembre 2008, ou la banque Merrill Lynch, vendue sous la contrainte à Bank of America, auraient-elles pris autant de risques absurdes de cupidité si elles avaient su que jamais l'État ne lèverait le petit doigt pour les sortir de là ? » www.claudereichman.com, 18-01-2010

  • Christian Noyer

    gouverneur de la banque de France

    « Le fait que les banques américaines aient choisi le modèle de banque universelle, à l'image des [établissements] français, devrait être également un facteur de résilience pour l'ensemble du secteur. »   Les Echos, 29-10-2009

Contre
  • Valérie Pécresse

    « La proposition consistant à séparer les activités de dépôts et d'investissement des banques, c'est une fausse solution miracle. Ce qui a ébranlé le monde en 2008, c'est la faillite de Lehman Brothers, qui était une pure banque d'investissement. En outre, ce cloisonnement du système bancaire aurait un coût important. Je préfère que les banques gardent leur argent pour financer l'économie. » www.lefigaro.fr, 25-01-2012

  • Sébastien Busiris

    responsable de la fédération FO-banque

     « Opérer une scission des activités est hâtif. On sécurisera peut-être la banque de détail, mais les banques de financement et d'investissement continueront d'agir à leur guise. » www.lesechos.fr, 24-01-2012

  • Michel Marché

    délégué syndical national CGT à la Société Générale

    « François Hollande ne comprend pas que la solution qu'il prône revient à s'aligner sur le modèle bancaire anglo-saxon, très dépendant des marchés. […]  La force du modèle de banque universelle, c'est son offre globale aux grandes entreprises. Une banque de financement et d'investissement (BFI) isolée sera plus fragile. » www.lesechos.fr, 24-01-2012

  • Régis Dos Santos

    président national du SNB

      « On crie haro sur la banque de financement et d'investissement, tout en oubliant le rôle qu'elle joue dans le financement de l'économie. On achète  autant un avion pour ses caractéristiques techniques que pour le montage financier qui est proposé avec. Si les banques françaises n'ont pas de BFI puissantes, elles défendront moins bien nos industries » www.lesechos.fr, 24-01-2012

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